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approbation
que
nous
sommes
vraiement
ses
temples.
Et
comme
une
fois
il
nous
ha
ordonnes
a
son
service,
qu'il
face
que
sa
gloire
reluise
tellement
en
nous
qu'il
y
soit
magnifie,
et
le
regne
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ
avance
de
plus
en
plus,
que
non
seulement
il
nous
face
cette
grace
mais
aussi
a
tous
peuples
et
nations
de
la
terre.
SEEMON
II
sur
le
Chap.
T.
v.
5.17.
Nous
commancames
hier
a
traicter
comme
Dieu
nous
fait
une
grande
grace,
en
nous
menassant
si
nous
avons
failli,
et
nous
monstre
quelle
punition
nous
est
apprestee,
si
ce
pendant
il
nous
donne
lieu
de
repentance
pour
retourner
a
luy,
car
la
tristesse
que
nous
concevons
par
ce
que
nous
est
remonstre,
nous
profite
d'autant
que
nous
sommes
retires
de
la
mort
eternelle
au
salut,
auquel
Dieu
nous
convie.
Ainsi
donc
qu'il
ne
nous
face
point
de
mal,
quand
on
nous
reprendra
aigrement
de
nos
vices,
combien
que
la
chair
fuit
cela,
c'est
a
dire,
quelle
ne
se
delecte
point
en
ces
choses,
mais
scachons
qu'il
n'y
ha
rien
meilleur
que
d'estre
ainsi
presses,
attendu
la
paresse
qui
est
en
nous.
Or
quant
nous
ne
voulons
point
prester
l'aureille
a
Dieu,
et
que
nous
faisons
des
asnes
ou
des
chevaux
retifs,
il
faut
alors
qu'il
nous
envoie
un
message
pressif
pour
dire,
Vous
ne
voules
pas
escouter
ma
parole,
ce
pendant
qu'elle
vous
est
donnee
a
salut,
vous
connoistres
qu'elle
vous
sera
un
message
de
mort
quand
vous
n'i
penseres
point,
vous
sentires
ce
malheur
qui
vous
est
prochain,
et
alors
il
vous
faudra
grincer
les
dents,
sans
aucune
consolation.
Voila
comment
Dieu
besongne
envers
les
reprouves,
et
nous
en
avons
icy
un
bel
exemple,
car
le
message
qu'il
envoie
a
Balsazar
n'est
pas
pour
le
convertir,
ce
n'est
pas
que
Dieu
luy
propose
cette
condition
pour
dire,
Si
tu
retournes
a-
moy,
tu
obtiendras
merci:
Rien
de
tout
cela,
mais
ii
luy
declaire
le
iugement
qui
luy
est
appreste.
Ainsi
donc
craignons
que
Dieu
n'use
d'une
telle
rigueur
envers
nous,
quand
nous
aurons
abuse
de
sa
patience.
Voicy
le
temps
agreable,
voicy
les
iours
de
salut,
dit
le
Prophete
Isaye,
quand
ii
parle
que
l'Evangile
doit
estre
presche:
comme
s'il
disoit,
Le
pauvre
monde
devroit
estre
bien
attentif
plus
qu'il
n'est,
quand
on
luy
presche
l'Evangile.
C'est
autant
comme
si
Dieu
disoit,
Ie
vous
presente
la
vie,
receves-la.
Voicy
donc
les
iours
de
salut,
mais
quand
nous
ne
voudrons
point
user
de
cette
occasion
la,
et
que
nous
repousserons
la
grace
de
Dieu
il
faudra
qu'il
nous
ferme
la
porte,
et
qu'il
nous
envoie
ce
dernier
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