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SUR
LA
SECONDE
A
TIMOTHEE.
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avoit
de
servir
a
Dieu,
qu'il
s'y
est
employe
du
tout.
Et
au
reste,
qu'il
n'a
pas
este
frustre
de
son
entreprinse,
puis
que
Tissue
de
son
combat
a
este
heureuse.
Mais
cependant,
afin
qu'on
entende
que
ce
n'a
pas
este
une
simple
bouffee,
il
adiouste
la
seconde
similitude
de
la
course:
comme
s'il
disoit,
Ie
n'ay
point
fait
une
levee
de
bouclier
seulement
pour
esprouver
ma
force,
mais
i'ay
tenu
bon,
et
ay
persiste
constamment
en
la
course
qui
m'estoit
ordonnee.
Or
il
y
avoit
certaine
mesure
pour
courir,
comme
on
fera
les
liees:
il
y
aura
tant
de
long
et
de
large:
ainsi
il
y
avoit
pour
les
gens
de
pied
a
courir
d'une
traitte
tant
de
pas,
et
quand
ils
avoyent
acheve
leur
stade,
le
premier
s'estoit
monstre
et
approuve
le
plus
vaillant.
Autant
en
estoitil
des
chariots.
Ce
n'est
point
sans
cause
que
sainct
Faul
nous
amene
telles
comparaisons.
Il
est
vray
que
c'estoyent
des
esbats
pleins
de
vanitez
et
frivoles:
mais
cependant
c'est
pour
nous
faire
plus
grand'
honte
quand
nous
serons
lasches
a
courir
et
a
combatre
lors
que
Dieu
nous
appelle,
et
qu'il
preside
pour
nous
regarder,
et
qu'il
nous
a
promis
un
salaire
inestimable.
Si
donc
ii
y
a
alors
de
la
paresse
en
nous,
ou
bien
qu'il
nous
fasche
de
persister,
ou
que
nous
defaillions
a
mi
chemin,
y
aura-il
nulle
excuse?
Car
voila
aussi
comme
il
en
est
parle
aux
Corinthiens,
En
ces
combats
(dit-il)
ou
les
hommes
se
tourmentent
iusqu'au
bout,
qu'est-ce
qu'ils
esperent?
Une
couronne
de
fueilles
pour
tout
potage:
car
c'estoit
un
grand
prix
d'avoir
une
couronne
de
fueilles.
Or
voici
bien
un
autre
loyer:
car
nostre
Seigneur
nous
appelle
a
l'heritage
du
Royaume
des
cieux,
il
nous
veut
faire
participans
de
son
immortalite
et
de
sa
gloire:
et
cependant
nous
ne
daignons
pas
lever
un
pied,
ne
remuer
un
bras
qu'avec
grande
difficulte:
ne
mon8trons-nous
pas
que
nous
ne
donnons
gueres
d'honneur
a
Dieu,
que
nous
n'adherons
point
de
fait
a
ses
promesses,
brief,
que
nous
sommes
incredules
du
tout.
Car
en
ce
temps-la
ceux
qui
se
deliberoyent
a.
combatre,
ne
mangeoyent
que
du
biscuit:
voire,
et
n'osoyent
pas
encores
manger
a
moitie
de
leur
soul.
Voila
donc
ces
povres
fols
(dit
S.
Paul:
car
notamment
il
remonstre
cela)
pour
estre
prisez
et
qu'on
dise,
Voila
un
homme
agile,
voila
un
tel
qui
luitte
bien,
pour
avoir
seulement
ce
petit
mot
de
louange,
ils
iusnoyent,
ils
exposoyent
la
leur
vie.
Car
ils
ne
faisoyent
que
languir
en
vivant,
ils
n'osoyent
pas
manger
du
pain
bis,
ils
n'osoyent
pas
boire
de
l'eau
leur
soul,
ils
s'abstenoyent
de
toutes
viandes
delicatos,
ils
faisoyent
la
une
diete
extreme,
comme
s'il
eust
este
question
d'une
double
vie:
et
seulement
c'estoit
pour
avoir
quelque
applaudissement,
et
qu'on
frappast
des
mains
pour
dire,
Ho,
voila
un
vaillant
homme,
il
a
bien
merite
d'avoir
une
douzaine
de
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