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que
nous
y
serons
venus
avec
nos
ordures
pour
tout
polluer,
il
faudra
que
nous
sentions
un
horrible
iugement
de
Dieu
sur
nos
testes,
Et
pourtant
prions
Dieu
qu'il
nous
face
la
grace
de
ne
point
effacer
nostre
baptesme,
mais
qu'il
face
valoir
a
nostre
salut
la
promesse
qui
nous
ha
este
une
fois
la.
donnee.
Et
puis
quand
nous
venons
a
la
Cene,
que,
nous
y
venions
pour
recevoir
ce
qui
nous
est
la.
offert,
c'est
a
scavoir,
que
nous
soyons
incorpores
en
nostre
Seigneur
Iesus
Christ:
ce
que
nous
ne
pourrions
point
faire
que
nous
ne
sortions
de
nousmesmes,
que
nous
ne
soyons
desveloppes'des
ordures
de
ce
monde
icy,
avec
lesquelles
il
n'y
ha
rien
de
commun.
Or
venons
maintenant
a
ce
qui
est
icy
adiouste.
Il
est
dit
que
Balsazar,
ses
princes,
et
ses
concubines
en
beuvant
ont
loue
leurs
dieux
d'or
et
d'argent,
d'arain,
et
de
fer,
de
bois,
et
de
pierre.
Or
icy
le
Prophete
Daniel
monstre
que
les
vaisseaus
n'ont
pas
este
apportes
par
une
derision
ie
ne
scay
quelle,
comme
des
ivrongnes
feront
quelquesfois
des
actes
ou
ils
ne
penseront
point.
Si
on
leur
demande
pourquoy
faites-vous
cela?
ils
ne
scavent.
Quelquesfois
nous
verrons
mesmes
qu'ils
seront
pour
se
rompre
le
col,
Mais
Balsazar
ha
eu
une
malice
plus
grande,
c'est
a
scavoir,
que
non
seulement
il
s'est
desborde
en
cette
derision
la,
quand
des
vaisseaus
du
temple
de
Ierusalem
il
en
ha
fait
ses
triomphes,
et
les
(ha
appliques
a
ses
banquets:
mais
il
ha
voulu
despiter
Dieu
de
propos
delibere.
Ils
ont
donc
loue
leurs
idoles,
pour
dire,
Nous
avons
vaincu
le
Dieu
de
Ierusalem,
et
quoy
qu'on
dise
qu'il
eust
une
grande
puissance,
si
est-ce
que
nous
en
sommes
venus
a
bout.
Pourquoy
donc
n'aurons-nous
puissance
contre
les
ennemis
qui
nous
assaillent?
Nous
voyons
donc
l'orgueil
des
Babyloniens
et
de
Balsazar
comme
s'ils
disoient:
Nous
avons
vaincu
beaucoup
de
peuples
qui
avoient
des
dieux
fort
renommes,
et
ces
dieux
la
n'ont
peu
maintenir
leurs
gents,
Et
le
Dieu
de
Ierusalem,
que
pourra-il
faire?
Voila
comme
Balsazar
se
moque
du
Dieu
vivant
apres
avoir
despite
les
hommes,
car
apres
qu'il
s'est
iette
en
cette
furie
pour
dire,
Ie
ne
me
soucie
plus
de
mes
ennemis,
il
faut
aussi
qu'il
s'adresse
a
Dieu
:
Et
puis
que
i'ay
vaincu
e
Dieu
auquel
on
attribuoit
une
si
grande
vertu,
et
que
me
feront
les
Perses,
et
les
Medes?
Yoila
son
intention.
Or
il
faloit
bien
que
cecy
fust
un
grand
crevecueur
aus
pauvres
fideles
qui
estoient
captifs,
voyant
que
le
Nom
de
Dieu
estoit
ainsi
moque
et
blaspheme,
mais
cependant
Dieu
ha
este
declare
quand
l'heure
est
venue
de
s'estre
voulu
magnifier.
Desia
il
avoit
monstre
sa
vertu
en
la
personne
de
Nabuchodonozor,
voire
par
deux
fois
en
cette
vision
qu'il
luy
avoit
donnee
de
ces
Royaumes
du
monde,
et
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ,
et
puis
quand
il
l'avoit
chasse
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