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mouvement,
et
qu'il
Tacquist
par
quelque
vertu,
il
ne
faudroit
pas
que
la
louange
en
fust
rendue
a
Dieu
:
car
ce
ne
seroit
que
mensonge
si
nous
faisions
recognoissance
a
Dieu
de
ce
que
nous
tenons
d'ailleurs
que
de
luy.
Et
ici
8.
Paul
benit
le
nom
de
Dieu,
de
ce
qu'il
a
illumine
les
Ephesiens
en
la
foy,
qu'il
a
forme
leurs
coeurs
a
ce
qu'ils
fussent
charitables.
Il
faut
donc
conclure
que
le
tout
procede
de
Dieu.
Or
les
Payens
en
amenant
leur
franc-arbi
tre,
ont
pense
ne
tenir
rien
de
Dieu
sinon
leur
bonne
fortune,
comme
ils
disent:
car
ils
cuident
avoir
tout
de
leur
vertu
et
industrie.
Les
Papistes
confesseront
bien
qu'il
faut
que
la
grace
de
Dieu
nous
aide
en
partie
:
mais
cependant
si
est-ce
que
tousiours
ils
veulent
que
l'homme
soit
exalte,
et
qu'il
parvienne
a
la
foy
de
son
propre
mouvement.
Ici
8.
Paul
exclud
toutes
ces
opinions
diaboliques,
et
monstre
(comme
par
ci
devant
desia
nous
l'avons
veu)
que
Dieu
merite
d'estre
glorifie
quand
il
y
a
quelque
Eglise
en
ce
monde,
qu'il
y
a
gens
qui
l'invoquent,
estans
fondez
et
appuyez
sur
la
foy
de
l'Evangile.
Et
pourquoy
?
Il
faut
que
sa
main
ait
passe
par
la:
car
iamais
les
hommes
ne
tendront
a
bien,
sinon
qu'ils
y
soyent
conduits
et
gouvernez,
et
mesmes
que
le
8.
Esprit
les
y
attire
par
force.
Car
il
y
a
une
rebellion
si
grande
en
nous,
que
non
seulement
nous
sommes
debiles
et
faibles,
comme
les
Papistes
imaginent:
mais
nous
sommes
du
tout
contraires
a
Dieu,
iusques
a
ce
qu'il
nous
ait
purgez.
Et
c'est
ce
qu'il
dit
par
son
Prophete
Ezechiel,
que
les
coeurs
qui
estoyent
auparavant
de
pierre,
seront
changez
en
coeurs
de
chair,
c'est
a
dire,
qu'il
les
amolira
et
flechira
a
son
obeissance.
Or
il
y
a
plus
outre,
que
sous
ces
deux
mots
de
foy
et
charite,
sainct
Paul
a
comprins
toute
la
perfection
des
Chrestiens.
Car
la
premiere
table
de
la
Loy
tend
la,
que
nous
adorions
un
seul
Dieu,
et
que
nous
tenions
tout
bien
de
luy,
que
nous
confessions
luy
estre
tellement
redevables,
qne
nous
ayons
aussi
a
luy
tout
nostre
refuge,
que
nous
taschions
a
luy
dedier
toute
nostre
vie.
Voila
donc
quelle
est
la
somme
de
la
premiere
table
de
la
Loy.
La
seconde
ne
contient
sinon
que
nous
vivions
en
equite
et
droiture,
que
nous
conversions
tellement
avec
nos
prochains,
que
nous
taschions
d'aider
a
tous
sans
nuire
a
personne.
Or
est-il
ainsi
que
Dieu
en
sa
Loy
a
monstre
une
reigle
de
bien
vivre,
et
une
telle
perfection
qu'on
n'y
peut
rien
adiouster.
Puis
qu'ainsi
est
donc,
non
sans
cause
S.
Paul
met
ici
la
foy
en
Iesus
Christ
et
la
charite,
comme
un
sommaire
de
toute
la
vie
Chrestienne,
monstrant
a
quoy
il
nous
faut
conformer,
et
quelle
est
nostre
reigle.
Or
cependant
nous
avons
aussi
a
noter
que
sous
ce
mot
de
Foy,
il
comprend
tout
le
service
de
Dieu.
Car
ii
est
impossible
qu'ayant
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