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NOTICE
LITTERAIRE.
avec
leurs
signatures
et
cependant
il
y
manque
quatre
pages
entieres.
Le
cahier
T
se
termine
a
la
page
228,
le
cahier
X
commence
tres
justement
par
la
page
241.
Le
cahier
V
devrait
comprendre
les
pages
229
a.
240.
Aussi
les
pages
231
a
238
y
sont-elles
a
leurs
places,
mais
elles
sont
procedees
(avec
la
signature
V
(!)
d'un
second
exemplaire
des
pages
241
et
242,
et
suivies
d'un
second
exemplaire
des
pages
251
et
252.
Si
la
signature
Y
n'y
etait
pas
on
dirait
que
la
personne
qui
a
assemble
les
feuilles
a
par
megarde
pris
un
exemplaire
de
la
double
feuille
exterieure
du
cahier
suivant,
sans
faire
attention
a
la
pagination,
au
lieu
de
la
double
feuille
exterieure
appartenant
au
cahier
aujourd'hui
incomplet.
Mais
cette
explication
n'est
pas
admissible.
La
faute
aura
ete
commise
pendant
l'impression
meme,
ou
l'on
aura
mis
sous
presse
une
forme
a
la
place
d'une
autre,
sauf
a
l'employer
de
nouveau
pour
le
cahier
suivant.
Quand
nous
eumes
decouvert
cette
curieuse
irregularite
nous
nous
adreseames
a
Geneve
pour
savoir
s'il
en
etait
de
meme
pour
l'exemplaire
conserve
a
la
bibliotheque
de
cette
ville.
Notre
excellent
ami
M.
le
docteur
Ernest
Stroehlin
a
non
seulement
constate
que
tout
y
etait
en
regle,
mais
il
a
aussi
eu
l'extreme
obligeance
de
copier
ce
qui
nous
manquait
de
sorte
que
nous
sommes
aujourd'hui
a
meme
de
donner
le
texte
complet
de
ces
sermons.
Il
nous
manquait
le
commencement
du
Sermon
42,
et
une
partie
vers
ta
fin
du
43e.
Yoici
maintenant
la
Preface
de
Pediteur
qui
se
nomme
Jean
de
La
Haize.
C'etait
un
avocat
de
La
Rochelle
sur
lequel
on
trouve
une
petite
notice
dans
la
France
protestante
Tome
VI.
p.
222.
A
HAUT
ET
PUISSANT
MESSIRE
IEAN
LARCEvESQUE,
CHEVALIER
DE
L'ORDRE
DU
ROY,
SEIGNEUR
BARON
DE
SoUBIZE
ET
DE
PAULEON,
DE
MoNCHAMPT
ET
DU
P
ARC,
IEAN
DE
LA
IIAIZE
SON
TRESHUMBLE
SERVITEUR
DESIRE
SALUT
ET
TOUTE
PROSPERITE.
Sainct
P.
dit,
Monseigneur,
que
toutes
choses
sont
anciennement
avenues
en
exemples,
et
ont
este
delaissees
par
escrit
pour
nous
servir
de
doctrine
et
instruction,
a
nous,
di-ie,
ausquels
les
fins
des
temps
sont
parvenues.
Et
certes
la
grace,
bonte
et
misericorde
de
Dieu
ha
tousiours
este
admirable
et
infinie
envers
les
hommes,
mais
singulierement
elle
se
declare
et
monstre
incomprehensible
envers
nous
qui
sommes
es
derniers
temps,
car
il
ne
faut
douter
que
tout
ce
qui
est
passe
nait
este
fait
pour
nostre
instruction
et
advertissement,
et
que
Dieu
nait
tousiours
bute
et
vise
a
nous,
et
a.
nostre
salut
:
laquelle
grace
si
abondante
nous
couppe
et
retranche
toute
excuse,
et
nous
accroist
iugement
et
condemnation
dautant
plus
horrible,
que
Dieu
nous
desploie
et
offre
plus
abondamment
qu'il
n'ha
fait
aux
premiers
temps,
les
thresors
et
richesses
de
sa
bonte
et
misericorde,
si
nous
la
mesprisons
ou
en
abusons.
Voila
pourquoi
Dieu
ha
voulu
les
saincts
livres
du
vieil
testament
et
escrits
de
ses
saincts
Prophetes
parvenir
en
nos
mains,
et
demourer
a
tousiours
en
son
Eglise
comme
marques
et
tesmoignages
de
sa
beneficence
envers
nous,
et
horrible
iugement
a
l'encontre
des
rebelles
et
obstines
:
car
si
la
providence
de
Dieu
ne
s'y
fust
estendue,
il
n'estoit
pas
possible
aux
hommes
de
les
conserver,
veu
la
rage
et
furie
des
tirans
qui
se
sont
efforces
de
tout
leur
pouvoir
les
ravir
et
brusler,
et
en
oster
et
effacer
toute
memoire
aux
hommes.
Or
s'il
y
ha
livre
qui
nous
doive
estre
cher
et
precieux,
et
duquel
nous
puissions
tirer
ample
instruction
et
consolation,
certes
c'est
la
Prophetie
de
Daniel,
car
par
icelle
il
n'ha
pas
simplement
et
confusement
predit
l'advenement
de
nostre
Sauveur
Iesus
Christ,
mais
il
l'ha
descrit
et
depeinct
si
au
vif,
et
ha
suppute
et
remarque
le
temps
par
annees
et
iours
si
exactement
et
asseurement,
qu'il
est
impossible
mieux
exprimer
et
descrire
les
choses
passees,
que
Daniel
ha
predit
celles
qui
estoient
a
venir
long
temps
apres,
a.
scavoir
six
cens
ans
et
plus,
car
Daniel
fleurissoit
environ
l'an
de
la
creation
du
monde
trois
mille
trois
cens
quarante,
et
nostre
Sauveur
Iesus
Christ
est
ne
environ
l'an
trois
mille
neuf
cens
soixante-deux,
selon
la
supputation
de
quelques
doctes,
qui
est
un
argument
ferme
et
solide
et
tressuffi-
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