10.1:252 de ceste eglise, leur desir seroit conforme a ce que le dict Sr. Bartonnier dit quil fera ci apres, assavoir que tous fideles en tant quen eulx est evitassent tout maniement de telles choses en tant quil peut porter approbation ou consentement a quelque partie des idolatries ou quoy que ce soit de la profanation des choses qui debvoyent estre consacrees pour l'usage de la vraye eglise et pour entretenir l'ordre legitime d'icelle. Et pourtant ils estiment qu'ung conseillier cognoissant la verite de Iesus Christ doibt de longue main decliner telles commissions comme celle dont la susdicte lettre fait mention et les laisser a d'aultres. Toutesfois quand ung tel se trouvera dedans n'ayant pas si bien apperceu d'entree les difficultez qui y sont pour la conscience comme l'experience les luy fait sentir: leur advis seroit que pour s'en despestrer au moins mal il proteste a bon escient que ce qu'il en fait ce n'est pas qu'il approuve tel abus, mais qu'estant seulement exequuteur il n'entre pas en cognoissance de cause plus avant. Quant aux iuges et cours par devant lesquelles telles matieres viennent a estre debatues c'est aultre chose. Car ung iuge n'a pas telle liberte, de n'y toucher point comme a ung conseillier, veu que le iuge est tellement estably pour ouyr les differens communs que suivant l'usage accoustume et les ordonnances du roy les proces touchant les benefices sont aucunement de sa iurisdiction: pourtant on seroit d'advis qu'estant ainsi contreinct d'en prononcer il declairast que combien que ni le demandeur ni le defendeur ne soyent bien fondez en ceci, et que de droict divin la chose n'appartienne a lung ni a l'aultre, toutesfois selon les loix de la cour romaine approuvees par le Roy cestuici le doibt emporter et suivant cela il luy adiuge. Neantmoins quand ung iuge pourra trouver moyen de renvoyer ailleurs tels plaideurs ce sera le meilleur pour sa conscience, comme s'il avoit ung substitut papiste, soit ung substitut ordinaire, soit le premier conseillier du siege, qu'il luy laisse volontiers practiques monstrant de son coste qu'il ne prend pas plaisir a remuer telles ordures. Au reste pource que la lettre faisant mention de certains destroictz ne specifie point quelz ils sont, il n'a este possible d'y respondre aultrement qu'en general. RESPONSIO AD QUAESTIONEM PROPOSITAM DE PROVENTU ANNUO SACERDOTII PAPALIS, ET VENDITIONIS PRETIO. ') Si de re adhuc integra dandum esset consilium, non licere existimo, quamlibet specioso prae- 1) Epp. et Responsa ed. Genev. p. 361, Laus. p. 486, Hanov. p. 545, Chouet p. 496, Amst. p. 226.