10.1:251 CONSILIA. ordonnances faictes sur cela lesquelles ont este emologuees par les empereurs. Ainsi les prestres et moines usurpans a faulses enseignes et sans tiltre competent ce qui ne leur appartenoit point, mal gouvernant ce quilz avoient mal occupe, nont peu faire par leur mesnes que ce qui avoit este bien ordonne et mesme ce qui estoit fonde en lautorite de Dieu fust casse ou aneanti. Mais tousiours cela ^st demeure que cestoient oblations sanctifiees a Dieu quil nest licite de profaner. Qui est aussi la cause pourquoy nous condamnons les moines et prestres comme sacrileges. Daultant qu'en ne servant point a leglise ilz ont devore le bien qui estoit depute aux vrais ministres. Et avec cela ont ravy la substance des paovres et lont consumee en gourmandises pompes dissolutions et choses encor plus villaines. Parquoy loffice des princes est de reduire tel bien a sou usaige naturel plustost que de succeder au lieu de ceux que nous reprenons iustement. Et si personne ne leur contredict en ce monde quilz craignent que Dieu ny mecte la main. Quant aux particuliers il y a bien grant dangier den . . . . ! ) ses mains. Car celuy qui en meslera parmy ses biens pour senrichir d'aultant sera tout esbahi quil diminuera au double et au triple. Car iammais Dieu ne permectera quun tel moien prospere a la longue. Ainsi que nous estimions plus la grace de Dieu et sa benediction que des richesses mauldictes lesquelles se fondent sans quon scache comment et confondent leurs possesseurs. Finallement oultre le mal et loffense presente nous avons a considerer le scandale que nous donnons aux infideles. Car nous les recullons de levangile daultant quil semble que nous ayons cherche la mutation pour avoir occasion de pescher en eau trouble comme dict le proverbe. Cest que nous ayons cherche le moien de butiner les biens de leglise comme silz estoient exposez en proye. Il y a semblablement le maulvais exemple que nous monstrons a ceux qui viendront apres nous. Car puis que Dieu nous a faict la grace de nous appeller les premiers a la cognoissance de sa parole, daultant serons nous plus coupables si nous introduisons un tel vice que lez aultres suivent, se fondant sur ce que nous aurons faict. COMMENT UNG IUGE OU CONSEILLIER FIDELE SE DOIBT PORTER QUAND COMMISSION LUY EST ADDRESSEE DE COGNOISTRE ENTRE DEUX PLAIDANS DUNG BENEFICE. 2) L'endroict de la lettre de Monsieur Bartonnier ayant este communique a la compagnie des pasteurs 1) mot Uiisible (soullier?) 2) Bibi de Geneve God. 145, fol 140. Copie contemporains. Le titre est inserit au dos d'une autre main egalement ancienne.