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contre
le
roy
de
Syrie,
a
cause
que
ce
roy
de
Syrie
avoit
fait
alliance
avec
eux,
mais
en
la
fin
quand
les
Romains
voient
qu'il
se
ioint
avec
Philippes
par
trahison,
et
que
sous
umbre
de
paix
il
veut
occuper
le
royaume
de
son
gendre,
ils
craignent
d'avoir
un
voisin
si
grand,
et
pourtant
ils
mettent
ordre
a
cet
affaire.
Or
cependant,
ce
roy
Antiochus
baille
au
roy
d'Egypte
la
fille
des
femmes
(comme
il
en
est
ici
parle),
c'est
a
dire,
une
fille
excellente,
mais
elle
ne
tiendra
pas
son
parti,
car
elle
aima
mieux
son
mari,
et
quitta
la
son
pere,
car
le
pere
la
trahissoit
malheureusement,
c'estoit
par
trahison
qu'il
l'avoit
baillee
au
roy
d'Egypte,
duquel
il
eust
voulu
avoir
la
vie,
le
bien,
et
le
royaume
et
tout:
Ainsi
donc
elle
est
prudente,
et
obeist
plustost
a
son
mari,
qu'elle
n'obeist
aux
trahisons
de
son
pere.
Or
voiant
qu'il
ne
faisoit
pas
ce
qu'il
avoit
entreprins
de
ce
coste
la,
il
est
dit,
qu'il
tournera
sa
face
vers
les
isles.
Or
quand
les
Iuifs
parlent
des
isles,
ils
entendent
tout
ce
qui
est
outre
leur
mer,
c'est
a
scavoir
la
mer
Mediterranee,
tellement
qu'ils
appelent
les
isles,
le
pays
de
Grece,
d'Italie,
et
autres
regions
qui
sont
outre
cette
mer
Mediterranee.
Et
en
prendra
plusieurs,
car
il
en
subiuga
estant
secouru
de
Philippes.
Et
un
prince
fera
cesser
son
opprobre
de
luy,
c'est
a
scavoir,
Lucius
Scipion,
qui
gaigna
la
bataille
contre
luy.
Et
tournera
sa
face
vers
les
forteresses
de
son
pays,
et
heurtera,
car
il
alla
aussi
vers
le
pays
de
Perse:
or
voila
quant
a
cette
histoire,
en
laquelle
nous
pouvons
contempler
toutes
choses
que
nous
avons
notees
par
ci
dessus,
il
reste
que
nous
en
puissions
faire
nostre
profit,
quand
nous
voions
telles
histoires,
que
nous
iettions
les
yeux
sur
ce
conseil
eternel
de
Dieu,
sur
sa
providence,
que
nous
ne
pensions
pas
que
rien
se
gouverne
par
fortune,
que
les
hommes
facent
rien
selon
leur
volonte,
mais
que
c'est
d'autant
que
Dieu
leur
permet,
que
nous
connoissions
donc
cela
nous
humilians
sous
la
main
forte
de
nostre
Dieu,
et
nous
laissans
gouverner
par
luy,
et
il
est
certain
qu'il
nous
conduira,
non
seulement
comme
son
peuple,
mais
comme
ses
enfans
bien-aiines.
Suivant
cette
saincte
doctrine,
nous-nous
prosternerons
devant
la
face
de
nostre
bon
Dieu,
etc.
SERMON
XXXVI
sur
le
Chap.
XI.
v.
14.19.
Combien
que
desia
nous
aions
parle
de
ces
histoires
qui
sont
ici
contenues,
neantmoins
il
nous
en
faut
refreschir
la
memoire,
pour
tirer
profit
de
ce
qui
est
ici
dit
par
le
prophete.
Quand
donc
nous
oions,
Que
plusieurs
s'esleveront
contre
le
roy
de
Midi,
entendons
que
c'est
pour
signifier
que
le
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