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aura
este
gardee,
que
la
iustice
maintiendra
eo
possession
celuy
qui
aura
achete:
mais
ce
n'est
pas
le
tout
:
car
Dieu
(comme
desia
nous
avons
dit)
accomplit
par
la
vertu
secrette
de
son
Esprit
tout
ce
qu'il
monstre,
et
qu'il
testifie
a
l'oeil.
Ainsi
donc
il
nous
faut
tousiours
revenir
la,
que
les
Sacremens
ont
leur
effect,
que
ce
ne
sont
pas
des
signes
frivolles
et
qui
s'esvanouissent
en
l'air:
mais
que
tousiours
la
verite
y
est
coniointe,
d'autant
que
Dieu,
qui
est
fidelle,
monstre
qu'il
n'a
rien
institue
en
vain.
Et
voila
pourquoy
au
Baptesme
nous
recevons
vrayement
la
remission
de
nos
pechez,
nous
sommes
lavez
et
nettoyez
du
sang
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ,
nous
sommes
renouvelez
par
la
vertu
de
son
sainct
Esprit.
Et
pourquoy?
quelque
peu
d'eau
qu'on
iettera
sur
la
teste
d'un
enfans
aura-elle
ceste
vertu?
Nenni.
Mais
pource
que
nostre
Seigneur
Iesus
Christ
a
voulu
que
ceste
eau-la
fust
un
signe
visible
de
son
sang
et
de
son
S.
Esprit:
voila
pourquoy
le
Baptesme
a
ceste
vertu,
et
que
tout
ce
qui
est
la
monstre
est
accompli
quant
et
quant.
Si
nous
venons
a
la
Cene,
il
est
certain
qu'un
petit
lopin
de
pain,
une
goutte
de
vin
ne
pourront
pas
vivifier
nos
ames,
car
ce
sont
choses
corruptibles:
mais
nous
avons
tesmoignage
que
nous
sommes
repeus
du
corps
et
du
sang
de
nostre
Seigneur
Iesus
Christ:
et
en
ce
tesmoignage-la
nous
cognoissons
que
nostre
Seigneur
Iesus
Christ
monstre
qu'il
ne
nous
veut
point
decevoir
en
ses
promesses,
qu'il
ne
nous
veut
point
tenir
le
bec
en
l'eau,
comme
on
dit:
car
il
accomplit
tout
ce
qui
nous
est
la
monstre:
que
quand
nous
venons
a
ceste
saincte
table,
nous
devons
estre
asseurez
que
nos
ames
sont
nourries
de
la
viande
spirituelle
que
nous
ne
voyons
point:
et
faut
que
nostre
foy
monte
iusques
au
ciel,
afin
que
nous
soyons
conioints
a
nostre
Seigneur
Iesus
Christ.
Ici
donc
nous
avons
a
noter,
quand
l'Escriture
nous
parle
des
signes
que
nous
avons
en
usage
selon
l'ordonnance
de
Dieu,
que
la
verite
y
est
avec.
Et
pourquoy?
Car
nostre
Seigneur
(comme
i'ay
dit)
approuve
en
cest
endroict
nostre
foy,
nous
monstrant
que
ce
qui
procede
de
luy,
n'est
point
frustratoire.
Or
comme
cela
doit
estre
tout
resolu
des
Sacremens,
aussi
a
l'opposite
notons
que
quand
les
hommes
inventent
de
leur
teste
ce
qui
n'a
point
este
ordonne
de
Dieu,
il
n'y
a
la
qu'un
badinage,
et
un
ieu
de
farce,
et
non
plus.
Comme
en
la
Papaute
ils
auront
beaucoup
de
signes,
et
voudroyent
qu'on
les
tinst
comme
des
hauts
mysteres.
En
la
Messe
combien
y
a-il
de
sottises?
Or
tant
y
a
que
si
on
les
vouloit
croire,
il
n'y
a
la
rien
qui
ne
soit
digne
d'estre
bien
prise:
ils
voudroyent
qu'on
fust
la
comme
ravi
entre
les
Anges,
quand
ils
iouent
leurs
menus
fatras.
Or
cependant
il
n'y
a
que
toute
vanite
et
mensonge,
ce
n'est
que
pour
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