6:220 Envoy' ta lumier' et clarte, Qui est ta saincte verite: Icelle me conduis' et meine. Ou tu habit' en saintete, Tabernacle de deite, La haut en ta saincte Montaigne. Quand le Seigneur m'aura mene, l'auray son Autel assigne, Ou est le vray repos sans cesse. Quand son repos m'aura donne, Et tous mes pechez pardonne, Ie resiouiray ma ieunesse. O mon Dieu, mon Roy, mon Sauveur, Ie confesse de tout mon cueur Dessus la harpe ta louange. Ame, pourquoy es en douleur, Quand en Dieu as tant de douceur? Oonturbee es, c'est chos' estrange. Ay' esperanc' au Dieu des Dieux, Et si le confess' en tous lieux, Par beaux ditz et louenges belles: Mon salutaire precieux Regne tant en terre qu'aux cieux, Le soulas de ma conscience. PSALME CXIII.1) Sus louez Dieu, ses serviteurs, Louez l', il en est digne: De la louange de son Nom * Vostre bouche soit pleine. Sa saint' et haute maieste Soit exalte' en sa grandeur, Des maintenant et sans cesse. Tant qu'estend le Soleil son cours Dessus toute la terre, Le Nom de Dieu par tout reluit Plein de magnificence. Sus tous peuples et nations Le Seigneur Dieu est esleve, Mesmes tous les cieux surmonte. Ou a nostre Dieu son pareil Qui luy ressembl' en gloire? Lequel a si haut esleve Son Thron' et habitacle. Dont il se baiss' a contempler Les creatures qu'il maintient, Tant au ciel comm' en la terre. 1) Ce Psaume est Ure du 'Recueil de Strasbourg A sa place on trouve deja dans l'edition de 1542, ain dans toutes les editions posterieures le Psaume de 1 Enfans qui le Seigneur seriez.