21:209 209 ANNALES 1537. 210 Mercredi 14. Sont leu les articles de Herman de Lyege Kathabaptiste et propose larrest faictz sus ce que ledit Herbrand a propose lesdicts articles et comment le pety conseil est dadvys les oyr en conseil de deux centz non pas disputer en publicque attendu ce que la chose est dangereuse. Surquoy est este arreste quon les oy e en conseil des ii c, mais que lesdits catabaptistes se sobmettent a poenne et a tenir ordre de dispute comment font. Surquoy sont entres en propos comment est escript en ung feuillet et apres ce Me Farel a requys que la chose soit disputee publiquement. Surquoy est este resolu que ces gens suyent aoys publiquement: ce que leur est refferu. Ils le acceptent et tous sont prest soubstenir au condescendre pour la vye se soubmettent a la vye. (Beg. du O. 1I fol. 190. cf. Buchat F. 52.) Vendredi 16. Icy lon avecque deux Katabaptiste dispute tout le long du iour a Riva. (Beg. du Conseil, fol. 190 v.) Samedi 17. Est este dispute tout le iour. (ibid.) Dimanche 18. Conseil des Deux-Cents. Icy est este mys en avant le propos de la dispute et pourceque cest chose plustost engendrant different et diverses opinions que union et plustost faire vaxiller a la foy que estre ferme, attendu que le assaillant nest suffisant et ne scait amener choses ou il se puysse resolure, est arreste que des icy en avant icelle dispute cesse et affin que lon ne aye a imprimer que quelque chose dycelle sans nostre sceu, est arreste que lon face apporter et retirer tous les escriptz en nostre maison de ville. Au surplus que lon leur dye que il se retirent de nostre ville et de noz terres sus poenne, et dire a Me Guillaume que des icy en la il ne entre en telle dispute sans nostre sceu, et que iamais lon ne doege oyr telz catabaptistes ny leurs consors. Dempuys est este advise que il soyent demandes et que lon leur demande sil se veulent dedire de ce quil hont faulsement propose, a quoy il se sont soubtmys soubstenir : car aultrement iouxte leur submission puys que trouvons leur cas errone nous adviserons les actes pour proceder en iustice. Fuerunt etiam petiti Farellus et socii et leur sont faictes les remonstrances de ceste dispute et dict quil ne doegent plus oir telles gens sus tel propos. Puys sont demandes lesdits Herman et Audry Benoit et leur est este remonstre comment lon les a bien volsu oyr, car nous oyons chescung et que estant estes entendues leurs propositions amenees lesquelles il ne peuvent Ualvim opera. Vol XXI.