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vie.
Or
auiourd'huy
son
service
est
spirituel,
il
ne
gist
point
en
ces
ombrages
et
ceremonies
de
la
Loy.
Que
donc
nous
incitions
chacun
a
venir
ouir
la
parolle
de
Dieu,
que
nous
en
traittions
ensemble
pour
edifier
les
uns
les
autres:
que
nous
donnions
bon
exemple
aussi
de
mettre
en
luy
toute
nostre
fiance,
d'estre
patiens
en
nos
adversitez,
de
cheminer
sous
sa
crainte.
Apres,
que
nous
l'invoquions,
comme
c'est
le
principal
sacrifice
qu'il
demande
de
nous,
que
nous
ayons
tout
nostre
refuge
a
luy,
que
nous
luy
rendions
la
louange
qui
luy
est
deue
de
tous
ses
benefices:
que
donc
nous
incitions
chacun
a
ce
faire.
Voila
ce
qui
nous
est
declare
en
l'exemple
de
Zabulon
et
d'Issachar.
Mais
comme
i'ay
dit,
il
ne
faut
pas
enseigner
nos
prochains,
et
cependant
que
nous
demeurions
derriere:
mais
il
nous
leur
faut
tenir
compagnie.
Et
voila
pourquoy
il
est
dit,
que
tous
adoreront.
Quand
donc
nous
voudrons
nous
acquitter
de
nostre
devoir,
il
ne
faut
pas
dire
aux
autres,
Priez
Dieu,
mettez
vostre
fiance
en
luy,
et
rendez
luy
graces
de
tant
de
biens
qu'il
vous
a
e8largis,
dediez-luy
vostre
vie
en
toute
purete:
il
n'est
pas
question
de
nous
acquitter
en
telle
sorte.
Quoy
donc?
Que
nous
soyons
conioints
avec
eux,
pour
dire:
Servons
a
nostre
Dieu,
adorons-le,
qu'il
soit
invoque
de
nous,
et
que
mesmes
nous
monstrions
le
chemin
a
ceux
qui
ont
besoin
d'estre
incitez
par
nous.
Voila
donc
ce
que
nous
avons
a
prattiquer
de
ce
passage
en
second
lieu.
Or
ici
on
pourroit
demander
pourquoy
Moyse
parle
plustost
de
Zabulon
et
d'Issachar
que
des
autres.
Or
il
est
vraysemblable
que
c'est
a
cause
de
la
situation
du
lieu.
Car
premierement
ils
estoyent
assez
eslongnez
du
temple:
et
pourtant
il
y
avoit
plus
de
difficulte
d'offrir
sacrifices,
pource
que
le
voyage
estoit
penible:
ou
il
estoit
aise
qu'ils
s'abastardissent,
estans
ainsi
eslongnez,
et
meslez
parmi
les
Payens:
qu'ils
pouvoyent
estre
la
endurcis,
et
ne
tenir
pas
grand
conte
de
la
religion,
ni
de
toute
la
Loy.
Voila
pourquoy
notamment
Moyse
leur
attribue
ce
titre
de
ce
zele-la,
qu'ils
inciteront
les
peuples
au
service
de
Dieu.
Il
est
vray
que
la
lignee
de
Gad
(dont
ii
sera
fait
mention),
et
aussi
une
partie
d'Ephraim
demanderent
bien
partage
outre
lo
Iordain:
mais
combien
qu'ils
fussent
eslongnez
du
temple,
si
pouvoyent-ils
avoir
une
religion
simple,
ils
n'estoyent
point
ainsi
meslez
parmi
les
Payens,
il
n'y
avoit
point
si
grandes
corruptions
qu'en
ces
lignees
de
Zabulon
et
d'Issachar.
Car
nous
savons
qu'ils
estoyent
la
prochains
de
Galilee:
et
mesme
il
y
avoit
une
partie
de
Galilee
nommee
des
Payens.
Et
quand
Salomon
fut
en
la
plus
grande
prosperite
de
son
royaume,
nous
voyons
qu'encores
il
donna
des
villes
en
ce
pays-la
au
roy
Hiram:
qu'il
sembloit
que
le
peuple
deust
estre
comme
corrompu.
Et
mesmes
sous
ce
mot
de
peuple,
non
seulement
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