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SUR
LE
XII.
CHAP.
DE
DANIEL.
174
aussi
iusqu'a
mille
troia
cens
trente
cinq
iours,
c'est
a
dire,
qu'encores
que
ce
demi
terme
fust
allonge
selon
l'opinion
des
hommes,
comme
il
y
ha
ici
de
superabondant
environ
quarante-cinq
iours
d'avantage,
ii
faut
que
nous
soions
patiens,
attendans
tousiours
la
fin,
et
l'issue
que
Dieu
nous
promet:
combien
donc
qu'il
y
ait
un
mois
ou
six
semaines,
a
endurer
d'avantage
que
nous
n'eussions
pense,
o
il
ne
faut
point
perdre
courage
pour
cela,
mais
poursuivre
iusques
a
la
fin.
Voila
donc
comme
ce
passage
nous
doit
estre
maintenant
bien
facile,
car
Dieu
n'ha
voulu
declarer
sinon
ce
qui
avoit
este
dit
auparavant,
sinon
que
l'Eglise
sera
persecutee
iusques
en
la
fin,
tant
y
ha
neantmoins
que
le
temps
sera
accourci,
c'est
a
dire,
qu'il
y
aura
bonne
issue
et
heureuse
a
toutes
les
afflictions
des
fideles,
comme
il
ha
este
dit.
Or
pour
conclusion
Fange
renvoie
Daniel
en
son
repos,
Toy
Daniel
repose
toy,
comme
s'il
disoit,
Contente-toy
de
ce
qui
t'est
revele,
et
ainsi
nous
avons
encores
en
ce
passage
une
bonne
doctrine,
car
c'est
autant
comme
si
Dieu
nous
declaroit,
Mes
enfans,
suffise
vous
que
ie
vous
aie
instruits
de
ma
volonte,
tant
que
ie
connois
qu'il
vous
est
expedient
pour
vostre
salut,
que
vous
ne
soies
point
temeraires
ni
outrecuides,
pour
dire,
Et
pourquoy
ne
pourrons-nous
pas
bien
entendre
cela?
Non,
alles
vous
en
iusques
a
la
fin
des
iours,
c'est
a
dire,
qu'il
vous
suffise
d'estre
ignorans
en
partie,
iusques
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