29:16
les
traitte
selon
que
leur
naturel
le
requiert,
et
dit:
Or
bien,
ie
voy
quand
ie
vous
menace
que
vous
n'en
estes
point
fort
esmeus,
et
que
vous
allez
de
mal
en
pis
:
or
ie
vous
declare
que
mon
ire
ne
sera
point
un
fardeau
leger
a
porter,
comme
si
ie
vous
donnoye
quelque
petit
coup
de
verge
en
passant.
Quoy
donc?
Un
feu
qui
consumera
tout,
comme
nous
l'avons
veu
par
ci
devant
au
4.
chap.
Israel,
sache
que
ton
Dieu
est
un
feu
qui
consommera
tout.
Or
cela
notamment
estoit
dit
pour
la
durte
du
peuple
:
car
il
est
certain
que
Dieu
ne
demande
sinon
de
se
monstrer
amiable
envers
nous,
voire
quand
nous
venons
a
luy
avec
toute
mansuetude,
que
nous
sommes
prests
de
suyvre
sa
voix,
que
nous
le
tenons
pour
nostre
Pasteur,
que
nous
luy
sommes
brebis.
Si
cela
est,
alors
Dieu
ne
nous
effrayera
point,
il
ne
se
monstrera
point
terrible
envers
nous.
Mais
quand
il
voit
que
nous
sommes
bestes
sauvages,
et
qu'on
ne
nous
peut
dompter
en
nulle
facon:
alors
il
faut
bien
qu'il
use
de
rigueur,
selon
qu'il
le
dit
au
Pse.
18.
qu'il
sera
dur
a
ceux
qui
le
seront:
et
si
les
hommes
se
monstrent
incorrigibles,
qu'aussi
il
viendra
d'une
facon
aspre
contr'eux,
et
qu'ils
ne
sentiront
en
luy
sinon
toute
frayeur
et
estonnement.
Ainsi
donc
en
est-il
en
ce
passage,
quand
il
dit:
Mon
ire
sera
comme
un
feu
allume:
voire,
et
ne
pensez
point
(dit-il)
que
ie
brusle
seulement
la
chaume
et
la
paille,
car
ce
sera
pour
consommer
la
terre,
il
n'y
aura
montagne
si
dure
qui
ne
tombe
devant
moy:
voire,
iusques
a
tous
leurs
fondemens:
il
n'y
aura
abysme
si
cache,
que
ie
n'entre
iusques
la.
Nous
voyons
maintenant
quel
est
le
propos
ou
l'intention
de
Moyse
en
ce
passage.
Or
par
cela
que
nous
soyons
admonnestez
de
ne
point
tenter
Dieu
:
comme
aussi
l'Apostre
en
l'Epistre
aux
Hebrieux
applique
ce
tesmoignage
que
nous
venons
d'alleguer
a
tel
propos:
Sachez
(dit-il)
mes
amis,
que
Dieu
est
un
feu
consoinmant
:
et
ainsi,
que
nous
cheminions
en
sa
crainte,
que
nous
ne
le
tentions
point:
que
si
tost
qu'il
aura
parle,
que
nous
tremblions,
que
nous
n'attendions
pas
qu'il
ait
rue
de
grands
coups
sur
nos
testes,
mais
que
nous
venions
a
luy
en
toute
obeissance,
que
nous
le
prions
d'avoir
pitie
de
nous:
car
si
nous
le
voulons
gagner
par
obstination,
il
est
certain
que
ceci
n'a
pas
este
dit
sans
cause,
que
l'ire
de
Dieu
est
un
feu
allume
pour
tout
consommer:
et
nous
sentirons,
combien
que
nous
luy
soyons
revesches,
et
qu'il
nous
semble
qu'ayans
le
coeur
enflamme
d'arrogance,
nous
aurons
eomme
des
forteresses,
que
nous
aurons
fait
des
bastillons
et
boulevards
pour
estre
en
grande
seurte:
si
est-ce
que
Dieu
nous
min
era
en
telle
sorte,
que
nous
sentirons
qu'il
n'y
a
dequoy
en
nous
pour
resister:
et
que
nous
n'avons
point
plus
de
vertu
pour
subsister
devant
aon
ire
et
sa
vpirw&a.nc.G.
n
n'an
ra
sta
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