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parle,
desquels
il
voudroit
bien
tenir
la
clef
sans
registres,
pour
mieux
gouster
l'utilite
qu'il
prise
tant,
parce
qu'il
en
a
flaire
de
loin,
ou
seulement
leche
comme
les
gens
de
son
estat.
Au
reste,
il
n'a
pas
este
question
d'abolir
la
confesse
Papale
entre
nous,
pour
les
abus
qui
s'y
commettent:
mais
pource
que
c'est
en
sa
propre
substance,
origine
et
integrite,
une
corruption
insupportable.
Qui
plus
est,
ce
vilain,
sans
y
penser,
se
couppe
la
gorge,
se
raocquant
de
ce
que
nous
remettons
a
la
mort
et
passion
de
Iesus
Christ
ce
qu'il
attribue
aux
menus
fatras
que
le
monde
s'est
forge
pour
satisfaction.
Et
combien
que
ce
blaspheme
soit
par
trop
commun
en
la
Papaute,
il
est
si
beste
qu'il
ne
le
sait
colorer
a
leur
facon.
Tant
y
a,
quelque
semblant
qu'il
face
d'estre
marri,
si
eust-il
bien
voulu
que
la
confesse
n'eust
pas
este
si
estroittement
requise
ici:
car
il
y
a
este
examine
plus
qu'il
ne
vouloit,
non
pas
pour
luy
faire
honte,
ce
qui
n'est
possible
a
un
front
tant
endurci,
mais
pour
le
faire
desnicher,
a
fin
de
ne
point
abuser
ceste
Eglise.
Il
se
ravise
en
la
fin,
et
amene
comme
en
ma
personne
Ie
tesmoignage
de
l'Escriture
pour
abattre
la
confession:
c'est
qu'il
n'ya
que
Dieu
qui
pardonne
les
pechez.
Ie
confesse
que
ceste
raison
viendra
bien
en
conte,
mais
non
pas
si
cruement.
Car
en
disant
que
la
puissance
que
Dieu
a
luy
seul
de
remettre
les
pechez,
oste
j
toute
authorite
aux
hommes
d'en
faire
loy
a
leur
plaisir:
ceste
beste,
ne
sachant
a
quel
propos
les
choses
se
disent,
iette
les
propos
rompus
a
la
voilee,
')
et
cependant
n'a
pas
le
sens
de
distinguer
comment
Dieu
pardonne
seul
les
pechez,
et
toutesfois
a
donne
puissance
aux
hommes
de
les
pardonner,
a
savoir,
qu'en
se
reservant
l'authorite,
il
a
commis
le
ministere
aux
hommes.
Bref,
par
sa
bestise,
il
empire
de
beaucoup
la
cause
des
Papistes,
laquelle
de
soy
n'est
que
trop
mauvaise.
Or,
il
n'est
pas
question
entre
nous
si
l'office
de
remettre
les
pechez
est
donne
aux
hommes,
ce
que
nous
confessons,
comme
le
texte
le
porte.
Mais
le
noeud
de
la
matiere
est,
comment
et
en
quelle
sorte
les
successeurs
des
Apostres
remettent
les
pechez:
si
c'est
en
faisant
une
croix
sur
le
dos,
ou
en
testifiant
tant
en
public
qu'en
particulier
aux
povres
pecheurs
qu'ils
sont
reconciliez
a
Dieu.
Sur
cela
qu'on
regarde
la
prattique
des
Apostres
et
comment
ils
en
ont
use,
et
la
question
sera
tantost
solue.
Si
quelcun
combattoit
contre
ceste
puissance
qui
a
este
donnee
de
Iesus
Christ,
a
bon
droit
il
seroit
condamne
comme
faisant
la
guerre
a
Dieu.
Voyla
pourquoy
Dieu
print
la
querelle
de
Moyse
tores
confessionarii
quorum
exemplo
Cathalanus
cuperet
sibi
permitti
impune
hanc
pecuniam
tractare.
1)
hic
brutum
istud
pecus
insurgit,
quid
latret
ignorans.
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