42:13
13
SUR
LE
XI.
CHAP.
DE
DANIEL.
14
taige
pour
le
present,
nous
differons
le
reste
a
demain.
Suivant
cette
saincte
doctrine,
nous
nous
prosternerons
devant
la
face
de
nostre
bon
Dieu,
etc.
SERMON
XXXV
sur
le
Chap.
XI.
v.
6.13.
Quand
nous
n'aurions
autre
profit
en
lisant
ces
histoires,
que
d'estre
certifies
que
Dieu
ha
parle
par
ses
prophetes,
c'est
desia
beaucoup.
Or
il
n'est
point
seulement
ici
question
de
Daniel,
mais
en
general
de
tous
les
prophetes
qui
ont
este
envoies
apres
Moyse:
la
loy
de
Dieu
donc,
et
tout
le
reste
qui
ha
este
adiouste,
ha
ici
son
approbation,
quand
nous
voions
que
les
choses
ont
este
predites
auparavant,
selon
qu'elles
sont
monstrees,
qu'il
faloit
bien
que
Dieu
eust
envoie
cette
revelation
ici,
car
il
n'en
pouvoit
point
parler
de
son
cerveau,
il
faloit
qu'il
eust
revelation
du
ciel.
Ainsi
donc,
nous
voions
bien
que
ce
n'est
pas
sans
fruict
que
nous
lisons
ces
histoires,
et
que
nous
en
avons
la
connoissance,
car
la
verite
de
Dieu
sera
par
ce
moien
ratifiee
en
nous,
quand
nous
connoistrons
que
la
doctrine
qui
est
contenue
en
l'escriture
saincte,
n'est
point
des
hommes,
qu'il
se
faut
arrester
la,
que
c'est
le
fondement
de
toute
religion,
et
de
nostre
salut,
que
si
les
hommes
ameinent
ceci
ou
cela,
qu'ils
ne
font
qu'errer,
qu'il
n'y
ha
qu'une
voie
qui
soit
droite
et
certaine:
Quand
nous
aurons
conneu
toutes
ces
choses
pour
la
confirmation
de
nostre
foy,
n'aurons-nous
pas
beaucoup
profite?
Mais
notons
qu'il
nous
faut
raporter
le
tout
a
ce
but
la,
a
scavoir,
que
nous
soions
certifies
de
la
parole
de
Dieu,
a
fin
de
l'avoir
en
telle
reverence
comme
elle
merite.
Or
il
y
ha
d'avantage
(comme
desia
nous
avons
touche
par
ci
devant)
c'est
a
scavoir,
quand
Dieu
nous
propose
ici
ces
iugemens
au
descouvert,
que
c'est
autant
comme
s'il
dressoit
un
eschaffaut,
qu'il
nous
monstrast
la
comme
il
punist
les
peches
des
hommes,
quand
ils
se
desbordent
outre
mesure,
que
s'il
dissimule
pour
un
temps,
que
si
faut-il
qu'il
les
ameine
a
compte,
qu'il
n'espargne
les
grands
non
plus
que
les
petits,
qu'il
frappe
dessus
ces
grosses
testes,
qu'il
declare
que
si
les
roys
et
princes
s'eslevent
en
leurs
grandeurs,
qu'il
faut
que
ses
iugemens
soient
tant
plus
notables
sur
eux,
qu'ils
soient
en
exemple
a
tous
autres,
qu'ils
soient
comme
les
patrons,
ausquels
on
appercoive
comme
Dieu
(apres
avoir
use
de
longue
attente)
met
la
main
aux
choses
quand
elles
sont
confuses,
pour
les
reduire
en
ordre.
Quand
donc
nous
voions
de
tels
exemples
des
punitions
que
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