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CONGREGATION
SUR
L'ELECTION
ETERNELLE.
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trouverions
que
nous
sommes
d9une
mesme
condition.
Il
faut
donc
que
les
enfans
de
Dieu
s'arrestent
a
sa
bonte,
laquelle
il
leur
fait
sentir,
et
qu'ils
luy
en
rendent
action
de
graces,
quand
ils
cognoissent
que
sa
volonte
est,
qu'ils
soyent
separez
des
infideles;
non
pas
qu'ils
m
soyent
ou
qu'ils
en
eussent
este
dignes,
mais
d'autant
qu'il
les
a
esleus
par
sa
honte
gratuite.
Et
aussi
ils
ont
de
quoy
s'humilier,
quand
ils
apprehendent
ceste
puissance
et
honte
de
Dieu,
laquelle
il
ne
desploye
envers
eux
sinon
pour
leur
salut.
Et
ainsi,
voila
les
choses
que
nous
avons
en
commun
usage,
lesquelles
nous
doivent
servir
pour
nous
faire
entrer
en
consideration
de
ceste
doctrine,
afin
d'approuver
et
tenir
pour
resolu
ce
qui
a
este
dit.
Il
ne
reste
sinon
d'adiouster
a
ceste
doctrine
un
Amen,
pour
dire:
Telle
est
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ma
foy,
ie
veux
ainsi
croire:
ie
me
veux
la
arrester
du
tout,
sans
iamais
en
varier
ny
decliner
quelque
peu
que
ce
soit
Et
ainsi
demandons
a
nostre
hon
Dieu
qu'a
luy
plaise
de
nous
conduire
tellement
par
son
sainct
Esprit,
que
nous
ayons
nos
aureilles
fermees
a
tous
ces
blasphemateurs
et
meschans
qui
nous
veulent
destourner
de
la
vraye
simplicite
de
sa
parole:
mais
que
nous
le
suivions
en
telle
crainte
et
obeissance,
que
nous
puissions
tous
ensemble
dire
cest
Amen,
en
verite:
Ainsi
nous
le
croyons,
et
en
cela
voulons
mourir
et
vivre.
M.
IAQUES
BERNARD.
Ie
consen
a
ce
qui
a
este
dit,
et
afferme
que
c'est
la
pure
et
simple
parole
de
Dieu,
et
sur
laquelle
nous
devons
appuyer
nostre
foy.
Ie
diray
d'avantage,
que
ie
n'ay
point
de
honte
de
parler
ainsi
a
tous.
C'est
que
ie
loue
le
Seigneur
de
ce
qu'il
luy
a
pleu
nous
faire
la
grace
en
ceste
ville,
de
nous
donner
personnages
si
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savans
et
eloquens
comme
ceux
qui
ont
desia
parle,
pour
maintenir
ceste
doctrine,
et
confondre
ceux
qui
y
contredisent:
comme
sainct
Paul,
vaisseau
d'election,
n'a
point
eu
de
honte
de
la
prescher
aux
Romains
et
aux
Ephesiens,
ainsi
que
nous
avons
entendu
par
les
chapitres
desia
alleguez.
Ce
que
ie
dy
notamment,
pource
qu'il
y
a
plusieurs
qui
disent,
qu'il
ne
faut
point
tenir
tels
propos
devant
un
peuple.
Comme
si
c'estoit
peche
de
soustenir
la
verite.
Et
quand
nous
disons
ce
que
le
Seigneur
commande,
qu'est-ce
qu'on
nous
voudroit
demander?
Nous
oyons
ce
que
disoit
Balaam
a
Balac
des
Madianites,
au
vingtdeuxieme
des
Nombres:
Ie
diray
tant
seulement
ce
que
Dieu
aura
mis
en
ma
bouche.
Il
met
aussi
au
vingttroisieme
de
ce
mesme
livre
des
Nombres
:
JVe
t'ay-ie
pas
dit,
que
ie
feray
tout
ce
que
le
Seigneur
m'a
commande?
Le
Seigneur
a
mis
en
nostre
bouche,
que
nous
annoncions
que
les
uns
sont
esleus
pow
vivre
eternellement,
et
que
les
autres
sont
delaissez
en
corruption.
Et
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qu'est-ce
que
cela,
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